Pendant la 2e guerre mondiale, certains autobus (notamment des Berliet) ou camions fonctionnaient au gaz de charbon de bois. On les appelait des «gazogènes». Des forges étaient aussi contraintes d'utiliser cette énergie. Cela nécessitait de grandes quantités de matière première et beaucoup de main-d'oeuvre. A Habère-Poche de 1942 à 1944, des jeunes réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire) étaient cachés dans la commune et travaillaient à fabriquer du charbon de bois au col de Cou ou dans le Forchat. Ils «utilisaient du bois vert de hêtre» et le faisaient se consumer lentement pendant une semaine dans des «fourneaux» fabriqués sur place à cet usage: de grands cercles métalliques de 3m de diamètre et 60 cm de haut environ recouverts d'un couvercle.

 

Cet événement s'est déroulé entre 1942 et 1944.